L’histoire des Compagnons de l'Espoir 

- Douaisis Raimbeaucourt -


1954, Jean DEROUBAIX (appelé Capitaine Jean) et Stéphane BOUQUENIAUX (dit Stéphane) ont souhaité apporter leur aide dans l’action qu’il menait depuis 1949 en faveur des sans-abris.

Tous deux œuvrèrent d’abord en région parisienne avant de revenir dans leur région d’origine pour y créer des lieux d’accueil pour les Sans Domicile Fixe.
C’est ainsi que le Capitaine Jean créa la Communauté de WAMBRECHIES, près de Lille, qui existe toujours.

Stéphane, quant à lui, ouvrit les premières communautés dans les carreaux de fosses abandonnées après fermeture et prêtées par les H.B.N.P.C. (BLIGNIERES, LOOS-EN-GOHELLE, BRUAY-EN-ARTOIS).
Celles-ci subsistèrent pendant une dizaine d’années.

Centre d’accueil à Douai

- « Les Compagnons de l’Espoir » -


Dans le même temps s’ouvrit à DOUAI, en 1960, le premier centre d’accueil qui accueillait indifféremment hommes, jeunes, enfants, tandis qu’à RAIMBEAUCOURT, nous nous installions provisoirement dans un vieux bâtiment.

 

L’Association adhère au manifeste universel du mouvement des Compagnons de l'Espoir dont l’article premier est « Servir avant soi qui est moins heureux que soi, servir premier le plus souffrant », en appliquant sa méthode (article 4) et en se servant de ses moyens (articles 5 et 6).

 

 

De la Communauté de Raimbeaucourt


C’est cette même année, 1965, que s’ouvrit la Communauté de RAIMBEAUCOURT au 126 rue du Maréchal Joffre, dans une ferme achetée par l’Association. Communauté qui accueille aujourd’hui 25 Compagnons (hommes seuls).

En 1998, grâce à la générosité d’une famille d’ANICHE, nous avons pu ouvrir une seconde communauté qui accueille 16 hommes seuls.

Les Compagnons de l'Espoir, un lieu de vie ouvert à tous

- A Douai, à Arras, à Lens ou ailleurs -


Les communautés sont un lieu de vie ouvert à tous. L’accueil se fait sans aucune préoccupation d’origine, d’âge ou d’opinion. Un seul impératif : accepter de travailler.

Ceux qui frappent à la porte d’une Communauté ont, en général, tout perdu : famille, maison, travail. Ils n’ont plus rien. En leur proposant un travail, et par là même des moyens de subsistance, la Communauté leur permet d’abord de retrouver sérénité, dignité et vie sociale. Et il s’agit là, à proprement parler, de réinsertion.

Certains choisissent de rester en communauté et nous les accompagnons jusqu’au bout. D’autres, cela en général parmi les plus jeunes, ont parfois l’opportunité de suivre une formation ou de trouver un emploi.

Le CHRS « La Parenthèse », hébergement d’urgence

- Au 119 boulevard Faidherbe à DOUAI -


Quoi qu’il en soit, la confiance en eux-mêmes, l’équilibre psychologique et la dignité humaine qu’ils peuvent retrouver sont des valeurs essentielles pour leur permettre éventuellement de s’en sortir.

Le premier moyen d’existence des communautés est le travail de récupération qui permet d’une part de subvenir aux besoins de la communauté et d’autre part, de multiplier les possibilités d’actions d’urgence en faveur des plus souffrants.

C’est grâce à l’aide financière de la Communauté de RAIMBEAUCOURT que nous avons pu ouvrir, en 1995, le foyer d’accueil d’urgence au 119 boulevard Faidherbe à DOUAI, maintenant devenu le CHRS « La Parenthèse ».
2011, l’ouverture de cette structure a impulsé la gestion des autres services cités en amont.

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